Lorsqu’on aborde le sujet délicat et brûlant du tourisme sexuel, on pense souvent à des îles et des contrées lointaines. Rien n’est plus faux. Le formidable essor du secteur touristique a fait aussi se développer le tourisme sexuel en Europe. Si Marrakech, Bangkok ou d’autres destinations parallèles étaient les terres de prédilection des prédateurs sexuels, aujourd’hui, les faits et les chiffres affirment sans équivoque que l’Europe est en passe de dépasser ces pays. Chaque année, ce sont presque 90 millions de personnes qui quittent leur pays et s’adonnent à cette vile pratique.
Pourquoi le tourisme sexuel sévit-il en Europe ?
Le fait est indiscutable : l’Europe est bel et bien devenue une destination de choix dans le cadre du tourisme sexuel. Qu’est-ce qui a permis que cette situation arrive ? La réponse est simple. En fait, ceux qui pratiquent le tourisme sexuel considèrent les pays où la prostitution est reléguée dans la catégorie des activités économiques comme des pays où ils peuvent s’adonner au tourisme sexuel sans problème. C’est de cette façon que des villes et des zones frontalières sont maintenant d’immenses supermarchés du sexe. Le fait que ça soit plus proche donc moins cher est aussi un facteur qui a fait développer ce type de tourisme sur le sol européen.
L’aberration du tourisme sexuel
Le tourisme sexuel est un fléau que rien ni aucun système n’arrive à endiguer ou à éradiquer de façon notable. Le fait est que le touriste sexuel se croit tout permis avec la toute-puissance de l’argent. Il fait des propositions sans honte à des étudiantes et même à des enfants. Il considère la femme comme un simple objet qui n’a qu’à se plier à ses volontés moyennant quelques billets. La Jonquera, par exemple, près de la frontière française, est un des endroits de proximité où le tourisme sexuel fleurit à foison.
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